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3 astuces pour des posts LinkedIn bien goalés cet été !

L’été arrive, l’autoroute du Soleil s’engorge. Des dizaines de milliers de contenus fraîchement publiés s’acheminent vers les plages de la côte d’Azur. Ils viennent des quatre coins de la France pour s’exposer au soleil avec un objectif en tête : provoquer l’admiration de leurs lecteurs et susciter le plus grand nombre de partages. Seuls quelque uns parmi eux parviendront à devenir viraux et à gagner leur place en haut de la première page des moteurs de recherche. La concurrence est rude. Pour remporter le Summer Content Challenge, voici 3 astuces de rédacteur web pour vous aider à pimper votre contenu et, in fine, votre communication d’entreprise !

Pimper ses posts réseaux sociaux

Summer content challenge #1 | La chair sans la couenne : faire sécher son contenu pour ne garder que l’essentiel

Si, en hiver, on planque aisément les kilos accumulés sous un pull de mamie, il devient nettement moins facile de planquer la brioche au moment de sortir le maillot. Ni le paréo, ni la combi de natation ne suffira à cacher les dégâts des soirées raclettes !

Face au désastre, il ne reste qu’une solution : obliger votre contenu à sécher pour lui donner la forme parfaite, ou du moins s’en rapprocher. Pour y parvenir, il n’existe malheureusement pas de solution miracle. Impossible d’attirer les regards sans une sèche en bonne et due forme. Alors on se bouge, on laisse les chips, le soda et les merguez lors du barbecue entre amis pour se rabattre sur les salades et surtout, on s’active. On couple une alimentation saine à un plan de remise en forme. Objectif : le dégraissage de contenu !

Même s’il semble rassurant de publier des articles ou contenus longs, il ne faut cependant pas confondre qualité et quantité. La quantité doit être justifiée : si les idées sont là, le lecteur vous suivra quelle que soit la longueur de votre article. En revanche, les approximations, les répétitions et le remplissage ne l’inciteront pas à partager votre contenu. Aussi, bannissez les longueurs et les redondances. Demandez-vous si chacun de vos paragraphes est pertinent.

Jetez la couenne et gardez l’essentiel pour produire un contenu sans matière grasse.

Summer content challenge #2 | Une architecture en béton : rendez visible le squelette de votre contenu premium

Les premiers fans se bousculent autour de l’estrade. Ils détaillent, avides, les participants et brandissent leurs portables pour tenter de capturer une image du Mister Univers du contenu.

Comment ne pas être époustouflé face à cette solide charpente ? Si ce champion ne possède en effet pas une once de graisse, il se différencie surtout des contenus lambda grâce à sa musculature. Le squelette est quasiment à nu, juste recouvert par la masse maigre, compacte. La puissance émanant de ce contenu de choc n’a rien de simulée.

Pas de doute, le Mister Univers du contenu a travaillé son argumentation, laquelle s’appuie sur le bâti solide d’une architecture de titres H2 et H3 en béton. En effet, les idées s’imbriquent les unes avec les autres tout en assurant, à leur échelle, cohérence d‘unité.

Le bon contenu possède une architecture bien pensée : les arguments sont agencés de manière cohérente : ils transparaissent grâce au plan. De cette manière, le lecteur saisit d’emblée la thématique abordée ainsi que le déroulement futur des idées.

N’hésitez pas à intégrer un sommaire au début de votre article, juste après le titre ou l’introduction, et assurez-vous de disposer de titres et sous-titres compréhensibles. Pour une question de référencement naturel (SEO), les titres doivent correspondre aux balises HTML <H2> et <H3> tandis que le titre de la page est <H1>.

Il ne peut y avoir qu’un seul <H1> mais autant de titres <H2> et sous-titres <H3> que désiré.

Séparez les unités de sens pour concevoir le plan le plus détaillé possible. Idéalement, une section ne devrait pas dépasser un ensemble de 250 mots environ. Aérez vos paragraphes.

Certains professionnels de la rédaction web conseillent des paragraphes de quatre à cinq phrases maximum et fustigent les phrases complexes.

Optez pour des titres et sous-titres apparents et suffisamment évocateurs afin de clarifier la structure de votre contenu.

Summer content challenge #3 | L’importance des finitions : un dernier geste pour briller

Avant de passer sur scène, les bodybuilders s’enduisent le corps d’huile. Leur peau se pare de reflets vitreux, capturant ainsi la lumière en définissant mieux leur musculature. Ces finitions s’avèrent cruciales lors d’un show : ce simple détail améliore la performance et sublime l’esthétique de chaque athlète.

Écrire un contenu de qualité est un travail difficile. Cependant, bien des créateurs négligent ou sous-estiment cette dernière étape qu’est celle des finitions.

N’oubliez pas de vous relire, déjà pour vérifier l’orthographe, la grammaire et la syntaxe de votre texte (nul n’est parfait) mais aussi pour évaluer la cohérence et la justesse des idées développées. Si cela est possible, se faire relire ou demander l’avis de futurs lecteurs en avant-première est l’idéal pour drastiquement améliorer la qualité d’un contenu.

C’est également le moment idéal pour s’assurer de l’authenticité du contenu : chaque citation doit être attribuée et les visuels utilisés doivent être libres de droit. Ces petites attentions subliment le bon contenu.

Enfin, les puristes rappelleront l’importance d’une typographie maîtrisée. Nous ne sommes pas chez les anglo-saxons : les points d’exclamation, d’interrogation ainsi que les deux-points ( ! ? 😉 sont toujours précédés d’un espace insécable. Pour les dialogues et les citations, n’oubliez pas les guillemets française (« »). N’oubliez pas de mettre les mots étrangers en italique.

Ne négligez pas la ou les relectures finales afin de mettre en ligne la version la plus aboutie de votre contenu.

La persévérance finit par payer

L’écriture et la création de contenus sont assimilables à tout sport d’endurance : les premières séances sont laborieuses. Les performances s’améliorent progressivement à mesure que le corps s’habitue : il faut tâtonner avant de trouver le bon mouvement, la bonne cadence, et d’accéder à la fluidité dans l’écriture. Arrivés à ce stade, ceux qui n’aimaient pas écrire commencent enfin à apprécier leurs séances.

Il est donc naturellement difficile de gagner la palme d’or à son premier été. Malgré toute la bonne volonté et tous les conseils du monde, un gouffre sépare la théorie de la pratique. Aussi, ne vous découragez pas si votre contenu ne vous fournit pas les résultats espérés tout de suite. Continuez d’écrire et de l’améliorer : je parie qu’il excellera l’année prochaine ! N’oubliez pas qu’il n’est jamais trop tard pour modifier l’existant. En effet, un contenu daté passé en revue puis republié sera pris en compte par les moteurs de recherche dans sa nouvelle version. Actualiser est un moyen comme un autre de pimper son contenu.

Maintenant, plus d’excuses, en route pour le Summer content challenge !

Clémence Guiot
Clémence Guiot
https://koine-redaction.fr
Clémence est une de ces personnes qui possède un parcours professionnel atypique. Titulaire d'un Master de recherche de lettres classiques de la Sorbonne et d'un Master de Management de l'Assurance, elle a travaillé dans une grand groupe assurantiel avant de se lancer dans l'entrepreneuriat en créant Koïné Rédaction, une agence de communication engagée auprès des freelances en situation de handicap. C'est sans compter son autisme qui lui donne une expérience du monde singulière.